Un an d’AfCFTA : Vers une plus grande souveraineté avec de nouvelles initiatives économiques
L’Afrique célèbre le premier anniversaire de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), un accord historique visant à stimuler le commerce et l’intégration économique du continent. Malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19, l’AfCFTA a réalisé des progrès significatifs vers la création d’un marché unique pour les biens et services en Afrique.
L’Afrique célèbre le premier anniversaire de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), un accord historique visant à stimuler le commerce et l’intégration économique du continent. Malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19, l’AfCFTA a réalisé des progrès significatifs vers la création d’un marché unique pour les biens et services en Afrique.
Depuis son lancement officiel le 1er janvier 2021, l’AfCFTA a vu 54 des 55 pays africains signer l’accord, avec 41 pays ayant déjà ratifié le traité. Ce niveau de participation témoigne de l’engagement des nations africaines à promouvoir le commerce intra-africain et à réduire la dépendance aux importations extérieures.
L’un des principaux objectifs de l’AfCFTA est d’éliminer progressivement les barrières tarifaires et non tarifaires au commerce entre les pays membres. À ce jour, les négociations sur les concessions tarifaires et les règles d’origine sont bien avancées, jetant les bases d’un commerce plus fluide à travers le continent.
Outre la libéralisation des échanges, l’AfCFTA vise à promouvoir l’industrialisation et la diversification économique de l’Afrique. En encourageant les investissements dans les secteurs manufacturier et agricole, l’accord cherche à créer des emplois, à stimuler la croissance économique et à réduire la pauvreté.
Cependant, la mise en œuvre de l’AfCFTA n’est pas sans défis. Les infrastructures de transport et de logistique inadéquates, les différences réglementaires entre les pays et la dépendance à l’égard des exportations de matières premières restent des obstacles à surmonter.
Néanmoins, avec une population combinée de plus de 1,3 milliard d’habitants et un PIB de 3 400 milliards de dollars, le potentiel de l’AfCFTA est immense. Si elle est mise en œuvre efficacement, l’accord pourrait augmenter le commerce intra-africain de 52 % d’ici 2022 et porter la part de l’Afrique dans le commerce mondial à 6 % d’ici 2034.
Alors que l’AfCFTA entre dans sa deuxième année, il est essentiel que les pays africains maintiennent leur élan et leur engagement envers l’intégration économique. En travaillant ensemble pour surmonter les défis et saisir les opportunités, l’Afrique peut ouvrir la voie à une plus grande prospérité et autonomie pour ses peuples.
Adama B.