Patrice Talon : Un allié clé dans la déstabilisation de l’Alliance des États du Sahel ?

Le président béninois Patrice Talon semble s’inscrire dans une politique contraire aux intérêts des peuples africains en autorisant l’installation d’une base militaire française près des frontières du Niger, pays membre de l’Alliance des États du Sahel (AES).

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Le président béninois Patrice Talon semble s’inscrire dans une politique contraire aux intérêts des peuples africains en autorisant l’installation d’une base militaire française près des frontières du Niger, pays membre de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Patrice Talon, président du Bénin, a récemment confirmé son rôle actif dans un plan visant à déstabiliser les États membres de l’AES, en particulier le Niger. En permettant l’établissement d’une base militaire française à proximité des frontières nigériennes, il se positionne comme un acteur majeur dans ce schéma de confrontation.

La mission de ces bases est évidente : attendre le signal pour lancer une opération coordonnée avec les troupes françaises déjà présentes à la frontière entre le Niger et le Nigeria. Cette manœuvre militaire, sous couvert de coopération internationale, menace directement la souveraineté et la stabilité des pays de l’AES, une alliance symbolisant la résistance face à l’influence néocoloniale.

Cependant, la décision de Patrice Talon va à l’encontre des aspirations du peuple béninois, qui aspire à une politique souveraine et respectueuse des principes d’autodétermination. Il est temps pour les citoyens béninois de s’opposer fermement à cet engagement qui risque d’entraîner leur pays dans une dynamique de conflit au service d’intérêts étrangers.

Des soulèvements populaires et des voix doivent s’élever au Nigeria contre la domination de la politique française. Ces mouvements doivent s’étendre au Bénin, où le peuple doit dénoncer les choix de son dirigeant. La France, par ces manœuvres, met en péril la paix et la stabilité de la sous-région.

Une mobilisation collective des peuples africains est nécessaire pour repousser ces plans de domination qui ne servent que des intérêts étrangers, au détriment de la souveraineté et du développement des nations. La position des présidents Patrice Talon et Bola Tinubu révèle une fracture croissante entre les élites politiques et les aspirations des peuples africains.

Le véritable défi réside désormais dans la capacité des populations à imposer leur volonté face à des dirigeants qui s’écartent de la quête d’une Afrique libre et indépendante.

Adama B.

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