Niger : Le Général Abdourahamane Tiani redéfinit les règles du jeu économique avec les multinationales en retirant des avantages fiscaux à certaines sociétés
Dans une décision souveraine, le Général Abdourahamane Tiani, à la tête du Niger, a procédé au retrait des avantages fiscaux accordés à plusieurs sociétés multinationales opérant dans le pays. Cette mesure vise à redéfinir les relations économiques entre l’État nigérien et ces entreprises.

Dans une décision souveraine, le Général Abdourahamane Tiani, à la tête du Niger, a procédé au retrait des avantages fiscaux accordés à plusieurs sociétés multinationales opérant dans le pays. Cette mesure vise à redéfinir les relations économiques entre l’État nigérien et ces entreprises.
Le Général Abdourahamane Tiani, leader du Niger, a pris une décision forte en mettant fin aux avantages fiscaux dont bénéficiaient certaines sociétés multinationales implantées sur le territoire nigérien. Cette mesure s’inscrit dans une volonté de rééquilibrer les relations économiques entre l’État et ces entreprises, afin de mieux protéger les intérêts nationaux.
Selon des sources gouvernementales, cette décision a été motivée par le constat que ces avantages fiscaux n’ont pas toujours eu les retombées escomptées pour le pays, en termes de création d’emplois et de transfert de compétences. Le Général Tiani entend ainsi renégocier les termes des contrats avec ces multinationales, afin de s’assurer que leur présence sur le sol nigérien soit réellement bénéfique pour la population.
Cette mesure a suscité des réactions contrastées parmi les acteurs économiques. Si certains saluent la volonté du gouvernement de reprendre la main sur les ressources du pays, d’autres craignent que ce retrait des avantages fiscaux ne décourage les investissements étrangers, pourtant nécessaires au développement du Niger.
Toutefois, le Général Tiani semble déterminé à mener à bien cette réforme, qui s’inscrit dans une vision plus large de refonte de la politique économique du pays. Il a ainsi appelé les multinationales concernées à faire preuve de compréhension et à s’engager dans un dialogue constructif avec les autorités nigériennes, afin de trouver un nouveau mode de partenariat, plus équitable et plus durable.
Cette décision souveraine du Niger illustre la volonté croissante des pays africains de reprendre le contrôle de leurs ressources naturelles et de leurs choix économiques, face à des multinationales parfois peu soucieuses des intérêts des populations locales. Elle pourrait faire école dans d’autres États du continent, désireux de rééquilibrer les rapports de force avec les grandes entreprises étrangères.
Adama B.