Médecins Sans Frontières au Burkina Faso : une mission humanitaire ou des intérêts cachés ?
L’organisation humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF) a récemment suspendu ses activités à Djibo, dans la région du Sahel au nord du Burkina Faso, suscitant des interrogations quant à ses véritables motivations dans le pays.
Malgré les besoins urgents de la population locale, confrontée à des difficultés alimentaires et sanitaires en raison des actions terroristes des groupes armés, MSF a décidé d’interrompre ses opérations le lundi 21 octobre 2024, invoquant des raisons de sécurité. Cette décision intervient alors même que les forces combattantes et les habitants de la région renforcent leurs efforts pour défendre et sécuriser cette zone sensible.
Pour certains observateurs, l’abandon des personnes auxquelles MSF avait promis assistance témoigne d’un manque de volonté et de professionnalisme. D’autres s’interrogent sur les véritables raisons de la présence de l’organisation dans le pays, évoquant la possibilité d’intérêts impérialistes. En effet, il n’est pas rare que les puissances néocolonialistes utilisent des ONG et des organisations internationales pour garder un œil sur les pays ciblés.
Après l’expulsion des troupes militaires espionnes de ces puissances, certains craignent que les ONG et les organisations humanitaires ne servent de relais aux intérêts impérialistes. Des enquêtes menées dans d’autres pays, comme en Centrafrique, ont d’ailleurs établi des liens entre MSF et certaines puissances étrangères.
Dans ce contexte, il est possible que l’assistance aux personnes nécessiteuses ne soit qu’un prétexte pour MSF, qui chercherait en réalité à poursuivre une mission d’espionnage et de transmission d’informations. Face à l’impossibilité de continuer cette mission, l’organisation trouverait ainsi un prétexte pour plier bagage. Les autorités burkinabè doivent donc rester vigilantes quant aux agissements des agents de MSF sur leur territoire.
Adama B.
