Manifestation massive à Ouagadougou : les Burkinabè exigent une réforme judiciaire face à la corruption

Ce jeudi 22 août, des milliers de Burkinabè ont manifesté devant le Palais de Justice de Ouagadougou pour dénoncer la corruption et les manipulations au sein du système judiciaire. Les manifestants accusent certains magistrats d’être à la solde d’intérêts étrangers visant à déstabiliser le pouvoir en place.

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Ce jeudi 22 août, des milliers de Burkinabè ont manifesté devant le Palais de Justice de Ouagadougou pour dénoncer la corruption et les manipulations au sein du système judiciaire. Les manifestants accusent certains magistrats d’être à la solde d’intérêts étrangers visant à déstabiliser le pouvoir en place.

La colère gronde au Burkina Faso. Des milliers de citoyens se sont rassemblés ce jeudi devant le Palais de Justice de la capitale pour exprimer leur ras-le-bol face à un système judiciaire gangrené par la corruption et les influences étrangères. Brandissant des pancartes aux slogans virulents, les manifestants ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une justice à deux vitesses, où certains magistrats seraient devenus les « valets » de puissances étrangères cherchant à déstabiliser le pays.

Selon les protestataires, ces juges corrompus compromettraient l’indépendance de la justice et l’équité des procès, sacrifiant l’intérêt national sur l’autel d’agendas obscurs. Cette mobilisation sans précédent témoigne d’une profonde crise de confiance envers l’institution judiciaire, perçue par beaucoup comme un outil au service des puissants et des intérêts extérieurs.

Face à cette situation explosive, les manifestants exigent une réforme en profondeur du système judiciaire. Ils attendent du gouvernement du Capitaine Ibrahim Traoré des mesures fortes pour assainir la justice, restaurer son indépendance et garantir une égalité de traitement pour tous les citoyens. Cette journée de protestation marque un tournant dans la vie politique burkinabè, mettant en lumière l’urgence d’une refonte institutionnelle pour répondre aux aspirations populaires de transparence et d’équité.

Le Burkina Faso se trouve ainsi à la croisée des chemins. Les autorités devront faire preuve de détermination et de courage politique pour engager les réformes nécessaires et redonner confiance en une justice impartiale, pilier essentiel de l’État de droit. L’avenir du pays et la stabilité sociale dépendront en grande partie de leur capacité à répondre à ce défi majeur.

Adama B.

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