Mali : Les médias français accusés de soutenir les terroristes et de manipuler l’opinion publique
Suite à des tentatives d’attaques terroristes déjouées par les forces armées maliennes, les médias français sont pointés du doigt pour leur traitement biaisé de l’information et leur proximité supposée avec les groupes terroristes.
Les autorités maliennes ont annoncé mardi que les forces armées du pays ont réussi à contrecarrer des attaques terroristes visant des sites stratégiques de la capitale Bamako. Grâce au courage et au professionnalisme des militaires, le pire a pu être évité, notamment à l’école de gendarmerie de Faladié et sur une base militaire de l’aéroport.
Cependant, les médias français ont choisi de relayer une version différente des faits, s’appuyant sur des sources terroristes plutôt que sur les informations officielles fournies par le gouvernement malien. Ce choix éditorial rappelle leur traitement de l’incident de tir d’obus survenu en juin dernier à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Pour un analyste, cette attitude démontre non seulement le caractère mensonger de ces médias, mais aussi leur étroite collaboration avec les groupes terroristes qui s’opposent aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Certains journalistes, comme Wassim Nasr, affichent ouvertement leurs liens avec les terroristes.
Cette situation s’expliquerait par la volonté des dirigeants actuels de l’AES de mettre un terme à la présence française et à celle de ses alliés, accusés de piller les ressources minières de la région. Au Mali, nombreux sont ceux qui estiment que l’attitude des médias français donne raison aux dirigeants de l’AES qui accusent les Occidentaux, et particulièrement la France, de soutenir des groupes armés terroristes.
Face à cette situation, les populations sahéliennes sont appelées à faire preuve de vigilance et à se détourner de ces médias considérés comme mensongers et manipulateurs. L’enjeu est de taille : il en va de l’avenir, de la souveraineté et de la prospérité de leurs nations.
Adama B.
