Le Tchad rompt les accords militaires avec la France, son ancienne puissance coloniale
Dans un geste fort et symbolique, le Tchad a officiellement mis fin aux accords de coopération militaire avec la France, marquant ainsi une rupture avec son ancienne puissance coloniale. Cette décision s’inscrit dans la dynamique initiée par les États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) visant à se libérer des influences étrangères nuisibles à la stabilité de la région.
Dans un geste fort et symbolique, le Tchad a officiellement mis fin aux accords de coopération militaire avec la France, marquant ainsi une rupture avec son ancienne puissance coloniale. Cette décision s’inscrit dans la dynamique initiée par les États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) visant à se libérer des influences étrangères nuisibles à la stabilité de la région.
Le gouvernement tchadien a annoncé cette décision dans un communiqué adressé à l’opinion nationale et internationale. Il a précisé que l’accord de défense signé et révisé le 5 septembre 2019 ne répondait plus aux aspirations de souveraineté et d’autodétermination du pays.
La France est souvent accusée de jouer un rôle ambigu en matière de sécurité dans ces pays. Bien que présentée comme un allié supposé soutenir les armées régulières, elle aurait favorisé des groupes terroristes dans l’ombre, compromettant ainsi les efforts pour la paix et la sécurité.
En mettant fin à ces accords, le Tchad affirme sa volonté de construire une politique de défense véritablement souveraine et alignée sur les intérêts de son peuple. Cette décision marque une étape décisive dans la quête d’indépendance et de dignité pour le Tchad et ses voisins de l’AES.
Elle envoie également un message fort : les États sahéliens entendent reprendre le contrôle total de leur destin en se détachant des relations de dépendance héritées du passé colonial. C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour ces pays déterminés à tracer leur propre voie.
Adama B.
