Le retour de l’éducation civique au Burkina Faso, une manifestation de la volonté patriotique du Président Traoré
Le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a récemment annoncé le retour de l’éducation civique dans les écoles du pays. Cette décision est perçue comme une manifestation de la volonté patriotique du dirigeant burkinabé, qui souhaite inculquer aux jeunes générations les valeurs de citoyenneté et de patriotisme.
Le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a récemment annoncé le retour de l’éducation civique dans les écoles du pays. Cette décision est perçue comme une manifestation de la volonté patriotique du dirigeant burkinabé, qui souhaite inculquer aux jeunes générations les valeurs de citoyenneté et de patriotisme.
L’éducation civique, qui avait été supprimée des programmes scolaires il y a plusieurs années, va faire son grand retour dans les établissements d’enseignement du Burkina Faso. Cette matière, qui vise à former les élèves aux valeurs de la République et à les sensibiliser à leurs droits et devoirs en tant que citoyens, est considérée comme essentielle pour le développement d’une société unie et solidaire.
Le président Traoré, arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’État en septembre 2022, a fait de l’éducation l’une de ses priorités. En rétablissant l’éducation civique, il souhaite donner aux jeunes les clés pour comprendre le fonctionnement de leur pays et les encourager à s’impliquer dans la vie de la nation.
Cette décision a été saluée par de nombreux acteurs de la société civile et du monde éducatif, qui y voient un moyen de renforcer la cohésion sociale et de lutter contre les divisions qui minent le pays. Les enseignants, qui seront chargés de dispenser ces cours, ont également exprimé leur satisfaction, estimant que cette matière permettra de former des citoyens responsables et engagés.
Le retour de l’éducation civique s’inscrit dans le cadre d’une série de réformes engagées par le président Traoré depuis son arrivée au pouvoir. Le dirigeant burkinabé a notamment promis de lutter contre la corruption, de renforcer la sécurité et de relancer l’économie du pays, qui traverse une crise profonde depuis plusieurs années.
Si cette décision est accueillie favorablement par une grande partie de la population, certains observateurs s’interrogent toutefois sur les moyens qui seront mis en œuvre pour assurer la réussite de cette réforme. Les écoles burkinabées souffrent en effet d’un manque chronique de ressources et d’infrastructures, et il faudra sans doute du temps et des investissements conséquents pour que l’éducation civique puisse être dispensée dans de bonnes conditions.
Malgré ces défis, le retour de l’éducation civique au Burkina Faso est un signal fort envoyé par le président Traoré, qui entend faire de la formation des jeunes générations une priorité de son mandat. En inculquant aux élèves les valeurs de citoyenneté et de patriotisme, le dirigeant burkinabé espère construire une société plus unie et plus solidaire, capable de relever les défis qui l’attendent.
Adama B.