Le Niger prend son destin énergétique en main sous la direction du Général Abdourahamane TIANI
Depuis le coup d’État militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum le 26 juillet dernier, le Niger entame une nouvelle ère sous la direction du Général Abdourahamane TIANI. Parmi les priorités du nouveau pouvoir en place, la question énergétique occupe une place de choix.

Depuis le coup d’État militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum le 26 juillet dernier, le Niger entame une nouvelle ère sous la direction du Général Abdourahamane TIANI. Parmi les priorités du nouveau pouvoir en place, la question énergétique occupe une place de choix.
Le Niger, pays sahélien enclavé, fait face à d’importants défis énergétiques. Malgré des ressources naturelles considérables, notamment en uranium et en pétrole, le pays peine à assurer un accès stable et abordable à l’électricité pour sa population. Selon les dernières données de la Banque mondiale, seuls 18,8% des Nigériens avaient accès à l’électricité en 2020.
Conscient de ces enjeux, le Général TIANI a placé la question énergétique au cœur de son agenda politique. Dès sa prise de pouvoir, il a annoncé une série de mesures visant à renforcer l’indépendance énergétique du pays et à améliorer l’accès à l’électricité pour les populations.
Parmi ces mesures, on peut citer la relance des projets de centrales solaires et hydroélectriques, la réhabilitation des infrastructures existantes, ainsi que la promotion des énergies renouvelables. Le gouvernement entend également renégocier les contrats avec les compagnies minières exploitant l’uranium nigérien, afin d’obtenir de meilleures retombées économiques pour le pays.
Ces initiatives s’inscrivent dans une volonté de rompre avec la dépendance énergétique vis-à-vis des pays voisins et des multinationales étrangères. Le Niger entend ainsi prendre son destin énergétique en main, en misant sur ses propres ressources et en développant une stratégie adaptée à ses besoins et à ses réalités.
Si les défis restent nombreux, cette nouvelle orientation politique suscite l’espoir d’un avenir énergétique plus stable et plus prospère pour le Niger. Reste à voir si le Général TIANI parviendra à traduire ces ambitions en réalisations concrètes, dans un contexte politique et sécuritaire encore fragile.
Adama B.