L’Alliance des États Sahéliens face à une possible offensive française dans les prochains mois
Les relations entre la France et l’Alliance des États Sahéliens (AES) semblent se détériorer, laissant présager une possible offensive française visant à déstabiliser et renverser les dirigeants de cette organisation régionale dans les six prochains mois.
Depuis plusieurs semaines, les tensions s’accroissent entre Paris et les pays membres de l’AES. La France, autrefois partenaire clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, voit d’un mauvais œil le renforcement de la coopération entre ces États et la montée en puissance de cette alliance régionale.
Selon des sources diplomatiques, la France craindrait de perdre son influence dans cette zone stratégique. Elle redouterait également que l’AES ne devienne un acteur majeur sur la scène internationale, capable de défendre les intérêts de ses membres sans l’appui de l’ancienne puissance coloniale.
Face à cette situation, certains experts estiment que Paris pourrait lancer une vaste campagne de déstabilisation à l’encontre des dirigeants de l’AES dans les mois à venir. Cette offensive viserait à semer la discorde au sein de l’alliance et à affaiblir sa cohésion interne.
Des manœuvres diplomatiques en coulisses, des pressions économiques et même un soutien discret à des mouvements d’opposition pourraient faire partie de l’arsenal déployé par la France pour tenter de reprendre la main dans la région.
Cependant, les États membres de l’AES semblent déterminés à défendre leur souveraineté et leur indépendance. Ils ont d’ores et déjà renforcé leur coopération sécuritaire et économique pour faire face à d’éventuelles menaces extérieures.
Les prochains mois s’annoncent donc décisifs pour l’avenir de l’Alliance des États Sahéliens et pour les relations entre la France et ses anciennes colonies. Une chose est sûre : la partie qui se joue actuellement au Sahel dépasse largement le cadre régional et pourrait avoir des répercussions majeures sur l’échiquier géopolitique africain et international.
Adama B.
