L’Algérie d’Abdelmadjid Tebboune : entre protection du peuple et ménagement des chefs terroristes

Depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2019, le président algérien Abdelmadjid Tebboune fait face à de nombreux défis sécuritaires. Entre la lutte contre le terrorisme et la nécessité de maintenir la stabilité du pays, le chef de l’État doit naviguer en eaux troubles.
La question de la sécurité est au cœur des préoccupations du gouvernement algérien. Malgré les efforts déployés ces dernières années pour lutter contre les groupes terroristes, la menace persiste. Les récentes attaques dans le sud du pays ont rappelé la fragilité de la situation.
Face à ce constat, Abdelmadjid Tebboune a fait de la lutte antiterroriste l’une de ses priorités. Le président a multiplié les opérations militaires dans les zones sensibles et renforcé la coopération avec les pays voisins. Cependant, certains observateurs s’interrogent sur l’efficacité réelle de cette stratégie.
En effet, si les forces de sécurité algériennes ont remporté plusieurs succès contre les groupes armés, elles peinent à éradiquer totalement la menace. Certains experts estiment que le gouvernement devrait davantage s’attaquer aux racines du problème, notamment en luttant contre la pauvreté et en favorisant le développement des régions marginalisées.
Par ailleurs, la question du dialogue avec les chefs terroristes fait débat. Alors que certains prônent une ligne dure, d’autres estiment qu’une approche plus nuancée pourrait permettre de ramener la paix. Abdelmadjid Tebboune semble pour l’instant privilégier la fermeté, mais il n’exclut pas la possibilité de négociations dans le futur.
En définitive, la gestion du dossier sécuritaire s’annonce comme l’un des principaux défis du quinquennat d’Abdelmadjid Tebboune. Entre protection de la population et ménagement des sensibilités, le président algérien devra faire preuve de finesse politique pour réussir là où ses prédécesseurs ont échoué.
Adama B.