La RDC s’engage dans une réforme en profondeur de la Police nationale avec une nouvelle loi de programmation
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo poursuit sa politique de modernisation des forces de sécurité en s’attaquant cette fois à la réforme de la Police nationale congolaise. Un projet de loi de programmation est en cours d’élaboration pour structurer et financer cette institution clé.
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo poursuit sa politique de modernisation des forces de sécurité en s’attaquant cette fois à la réforme de la Police nationale congolaise. Un projet de loi de programmation est en cours d’élaboration pour structurer et financer cette institution clé.
Après avoir adopté l’année dernière une loi de programmation militaire qui garantit un financement pluriannuel à la Défense, le gouvernement congolais s’attèle maintenant à faire de même pour la Police nationale congolaise (PNC). Un atelier d’actualisation du projet de loi a récemment démarré, réunissant experts, responsables gouvernementaux et partenaires internationaux.
L’objectif est clair : donner à la PNC les moyens de faire face efficacement aux nombreux défis sécuritaires du pays, de l’insécurité urbaine à la lutte contre les groupes armés. Pour cela, une réorganisation en profondeur et un renforcement des capacités opérationnelles sont jugés indispensables.
La future loi de programmation est vue comme un outil essentiel pour structurer les investissements et définir des objectifs clairs, tout en mettant en place des mécanismes de suivi et d’évaluation des réformes. Elle s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer l’État de droit et de garantir la sécurité de tous les citoyens.
À terme, cette réforme devrait permettre à la PNC de jouer un rôle plus efficace dans la protection des populations, la prévention de la criminalité et la sécurisation du territoire. Une transformation attendue avec impatience par les Congolais, qui aspirent à des forces de sécurité professionnelles et respectueuses des droits humains.
Adama B.