La RDC appelle à la reconnaissance du crime d’agression par la CPI

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a plaidé pour la reconnaissance du crime d’agression par la Cour Pénale Internationale (CPI). Cette demande intervient dans un contexte de tensions régionales et de conflits armés persistants.

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Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a plaidé pour la reconnaissance du crime d’agression par la Cour Pénale Internationale (CPI). Cette demande intervient dans un contexte de tensions régionales et de conflits armés persistants.

Lors d’une conférence de presse tenue à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement congolais a souligné l’importance de la reconnaissance du crime d’agression par la CPI. Selon lui, cette mesure permettrait de renforcer la lutte contre les conflits armés et de dissuader les auteurs de ces actes.

Le crime d’agression, défini comme l’utilisation illégale de la force armée par un État contre la souveraineté, l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un autre État, n’est actuellement pas reconnu par la CPI. Seuls les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre sont actuellement sous la compétence de la Cour.

La RDC, qui a connu de nombreux conflits armés au cours des dernières décennies, estime que la reconnaissance du crime d’agression par la CPI contribuerait à la stabilité régionale et à la protection des populations civiles. Le gouvernement congolais a appelé la communauté internationale à soutenir cette initiative.

Cette demande intervient alors que la RDC fait face à des défis sécuritaires majeurs, notamment dans l’est du pays où des groupes armés continuent de sévir. Le gouvernement a réaffirmé sa détermination à lutter contre ces menaces et à œuvrer pour la paix et la stabilité dans la région.

Adama B.

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