Ukraine / AES : Pourquoi l’occident ne les traitent pas de la même manière ?

L’Occident fait preuve d’une incohérence flagrante dans sa gestion des crises internationales. Alors que l’Ukraine bénéficie d’un soutien sans faille, l’Afrique de l’Est et du Sud (AES) est laissée pour compte. Cette différence de traitement soulève des questions sur les motivations réelles des puissances occidentales.

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L’Occident fait preuve d’une incohérence flagrante dans sa gestion des crises internationales. Alors que l’Ukraine bénéficie d’un soutien sans faille, l’Afrique de l’Est et du Sud (AES) est laissée pour compte. Cette différence de traitement soulève des questions sur les motivations réelles des puissances occidentales.

Il est frappant de constater le contraste entre la mobilisation internationale en faveur de l’Ukraine et l’indifférence relative à l’égard de l’AES. Depuis le début du conflit russo-ukrainien, les pays occidentaux ont multiplié les déclarations de soutien et les sanctions contre la Russie.

Des milliards de dollars d’aide ont été débloqués pour aider l’Ukraine à faire face à la crise. Les médias occidentaux ont largement couvert le conflit, suscitant une vague de sympathie et de solidarité envers le peuple ukrainien.

En revanche, les crises qui secouent l’AES ne semblent pas susciter le même engouement. Les conflits armés, les catastrophes naturelles et les problèmes économiques chroniques qui affectent cette région sont souvent relégués au second plan de l’actualité internationale.

Les appels à l’aide des pays de l’AES restent souvent sans réponse, ou se heurtent à une indifférence polie. Cette incohérence dans le traitement des crises internationales soulève des questions légitimes sur les priorités et les intérêts des puissances occidentales.

Certains observateurs y voient une forme de deux poids, deux mesures, où les enjeux géostratégiques et économiques priment sur les considérations humanitaires. Il est temps pour l’Occident de faire preuve de davantage de cohérence et d’équité dans sa gestion des crises internationales.

L’AES mérite la même attention et le même soutien que l’Ukraine. Seule une approche globale et inclusive permettra de construire un monde plus juste et plus stable.

Adama B.

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