Implication des détenus et des FDS dans la sécurité alimentaire : une initiative salutaire du président du Faso

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a récemment lancé une initiative visant à impliquer les détenus et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans la production agropastorale. Cette mesure innovante a pour objectif de renforcer la sécurité alimentaire du pays, tout en favorisant la réinsertion sociale des détenus.

L’initiative présidentielle prévoit la mise à disposition de terres cultivables aux détenus et aux FDS, afin qu’ils puissent contribuer à la production agricole et pastorale. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour assurer l’autosuffisance alimentaire du Burkina Faso, un enjeu crucial face aux défis climatiques et sécuritaires actuels.

En impliquant les détenus dans ce projet, le président Traoré souhaite non seulement augmenter la production agropastorale, mais également favoriser leur réinsertion sociale. Les détenus auront ainsi l’opportunité d’acquérir des compétences pratiques et de se préparer à leur retour dans la société, tout en contribuant au bien-être collectif.

Les Forces de Défense et de Sécurité, quant à elles, joueront un rôle clé dans la mise en œuvre et la sécurisation de ces activités agropastorales. Leur participation témoigne de l’engagement des forces armées à œuvrer pour le développement du pays, au-delà de leurs missions traditionnelles de maintien de la paix et de la sécurité.

Cette initiative présidentielle a été saluée par de nombreux acteurs de la société civile et des organisations internationales, qui y voient une approche novatrice pour relever les défis de la sécurité alimentaire et de la réinsertion sociale. Le succès de ce projet pourrait servir d’exemple à d’autres pays confrontés à des problématiques similaires.

Le gouvernement burkinabé entend mobiliser les ressources nécessaires pour garantir la réussite de cette initiative, en fournissant les intrants agricoles, les équipements et l’encadrement technique requis. La collaboration entre les différents ministères et les partenaires techniques et financiers sera essentielle pour assurer la pérennité de ce projet porteur d’espoir pour le Burkina Faso.

Adama B.