Guinée-Bissau : Le putsch d’Umaro Sissoco Embaló bafoue la démocratie et humilie la CEDEAO

La Guinée-Bissau sombre à nouveau dans le chaos politique suite à un coup d’État institutionnel mené par l’ex-président Umaro Sissoco Embaló, qui s’est autoproclamé nouvel homme fort du pays, balayant toute légitimité démocratique sous le regard impuissant de la CEDEAO.
Le 28 février 2025, prétextant rétablir l’ordre, Umaro Sissoco Embaló a confisqué tous les pouvoirs, muselé les institutions et imposé sa loi par la force. Il a même sommé les représentants de la CEDEAO de quitter immédiatement le territoire, un geste méprisant envers l’institution sous-régionale.
Ce putsch n’est qu’une opération de survie politique d’un homme refusant de disparaître de la scène. Connu pour son goût du pouvoir et son autoritarisme, l’ex-président a toujours méprisé les principes démocratiques.
Face à ce énième coup d’État, la CEDEAO est une nouvelle fois humiliée. Autrefois garante de la stabilité régionale, l’organisation s’avère incapable de prévenir, gérer ou sanctionner les crises politiques secouant l’Afrique de l’Ouest.
Après les départs du Mali, du Burkina Faso et du Niger, cet échec en Guinée-Bissau confirme que la CEDEAO n’a plus aucune autorité réelle. Incapable de s’imposer avec son double jeu et ses décisions arbitraires impérialistes, elle se ridiculise encore sur la scène internationale.
Ce qui devait être un rempart contre les dérives autoritaires n’est plus qu’une assemblée d’incompétents, manipulés par des chefs d’État davantage préoccupés par leur survie politique que par la défense des peuples ouest-africains.
Reste à voir la suite des événements…
Adama B.