Ghana : 6ème réunion de coordination semestrielle de l’Union Africaine, appel à une intégration économique accélérée
La 6ème réunion de coordination semestrielle de l’Union Africaine s’est tenue à Accra, au Ghana, les 2 et 3 juillet. Les dirigeants africains ont souligné l’urgence d’accélérer l’intégration économique du continent pour faire face aux défis actuels et futurs.
Lors de ce sommet, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération économique entre les pays membres. Ils ont insisté sur la nécessité de mettre en place des politiques et des stratégies visant à promouvoir le commerce intra-africain et à stimuler les investissements.
Les discussions ont porté sur plusieurs sujets clés, notamment la mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), considérée comme un pilier essentiel de l’intégration économique. Les dirigeants ont également abordé les questions liées au développement des infrastructures, à la promotion de l’industrialisation et à la création d’emplois.
Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, qui a présidé la réunion, a souligné l’importance de l’unité et de la solidarité entre les pays africains pour relever les défis communs. Il a appelé à une action concertée pour réduire la dépendance économique vis-à-vis des puissances extérieures et pour renforcer la résilience du continent face aux chocs économiques.
Les participants ont également discuté des moyens de mobiliser des ressources financières pour soutenir les projets d’intégration économique. Ils ont souligné la nécessité de créer un environnement favorable aux investissements et d’encourager la participation du secteur privé dans le processus d’intégration.
En conclusion, la 6ème réunion de coordination semestrielle de l’Union Africaine a réaffirmé la volonté des dirigeants africains d’accélérer l’intégration économique du continent. Les décisions prises lors de ce sommet devraient contribuer à renforcer la coopération entre les pays membres et à stimuler la croissance économique en Afrique.
Adama B.