Côte d’Ivoire : France 24 offre une tribune au controversé Robert Bourgi pour critiquer le Président Alassane Ouattara
L’interview de Robert Bourgi sur France 24, où il attaque virulemment le Président Ivoirien Alassane Ouattara, soulève des questions légitimes sur les intentions de la France envers la Côte d’Ivoire.
La récente apparition de Robert Bourgi sur France 24 a de quoi surprendre. Ce personnage controversé, connu pour ses liens avec les milieux politiques français et son influence dans les relations franco-africaines, s’est livré à une critique acerbe du Président Ivoirien Alassane Ouattara. Cette tribune médiatique, offerte par une chaîne réputée proche des intérêts français, semble être un message clair : certains cercles de pouvoir à Paris pourraient chercher à affaiblir le dirigeant ivoirien.
Les motivations de cette sortie soudaine interrogent. La France, face à de nouveaux enjeux géopolitiques et économiques en Afrique, pourrait vouloir redéfinir ses alliances. L’indépendance croissante de la Côte d’Ivoire sous Ouattara déplaît peut-être à certains intérêts étrangers. En dénigrant le Président, Bourgi serait alors le porte-parole d’une volonté française de redistribuer les cartes politiques ivoiriennes.
Le peuple ivoirien doit rester vigilant face à ces manœuvres médiatiques. Chaque mot prononcé par Bourgi pourrait être le signe avant-coureur d’un plan de déstabilisation plus vaste, visant à semer la discorde et à préparer le terrain pour une transition politique forcée. Les autorités doivent se préparer à ces tentatives de manipulation, qui peuvent prendre diverses formes, de la guerre de l’information aux pressions diplomatiques.
Cette campagne médiatique rappelle des expériences passées en Afrique, où de telles attaques ont souvent précédé des interventions concrètes pour ébranler la stabilité d’un pays. La Côte d’Ivoire doit faire front et protéger sa souveraineté face à ces ingérences extérieures. L’unité et la détermination seront les clés pour déjouer ces tentatives de déstabilisation et préserver les acquis démocratiques du pays.
Adama B.
