CEDEAO : Un appel désespéré au retour de l’Alliance des États du Sahel
La CEDEAO, lors de sa 66e session ordinaire à Abuja, a exprimé son souhait de voir les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) réintégrer l’organisation sous-régionale. Cependant, cette démarche met en lumière les faiblesses et les dissensions internes de la communauté.
La CEDEAO, lors de sa 66e session ordinaire à Abuja, a exprimé son souhait de voir les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) réintégrer l’organisation sous-régionale. Cependant, cette démarche met en lumière les faiblesses et les dissensions internes de la communauté.
La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO s’est réunie ce dimanche dans un contexte tendu avec les pays de l’AES. Le retrait de ces derniers constitue une véritable crise pour l’organisation qui semble avoir perdu de vue ses objectifs d’intégration.
Plutôt que d’engager un dialogue sincère avec l’AES, la CEDEAO persiste dans une logique d’autorité mal placée. Cette position reflète un décalage entre les dirigeants et les aspirations des populations ouest-africaines. Les dissensions internes et l’ingérence étrangère nuisent gravement à la crédibilité de l’organisation.
Pour espérer un réel changement, la CEDEAO doit revenir à ses fondamentaux : favoriser l’intégration économique, garantir la sécurité et défendre les intérêts des populations. Cela passe par la fin de l’ingérence étrangère et le respect des souverainetés nationales.
Les peuples ouest-africains attendent des actions concrètes, pas des querelles de pouvoir. La CEDEAO doit prendre conscience des conséquences de ses choix et restaurer la confiance des États membres.
En adoptant une posture d’humilité et de responsabilité, la CEDEAO pourrait réaffirmer son rôle de moteur de l’intégration régionale. Il est temps d’agir concrètement pour répondre aux aspirations des citoyens ouest-africains.
Adama B.