Burkina Faso : Une nouvelle société de transit et de logistique pour renforcer la souveraineté économique et la sécurité nationale

Le gouvernement burkinabé a annoncé la création d’une nouvelle société de transit et de logistique afin de renforcer la souveraineté économique et la sécurité nationale du pays. Cette initiative vise à réduire la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis des pays voisins pour le transport de marchandises et à sécuriser les approvisionnements stratégiques.

La nouvelle société, baptisée Burkina Transit et Logistique (BTL), sera chargée de gérer les opérations de transport et de logistique sur l’ensemble du territoire national. Elle disposera d’une flotte de camions et d’entrepôts stratégiquement situés pour faciliter la circulation des marchandises et réduire les coûts de transport.

Selon le ministre des Transports, Issoufou Dabo, la création de BTL s’inscrit dans le cadre de la politique de souveraineté économique du gouvernement. « Nous devons réduire notre dépendance vis-à-vis des pays voisins pour le transport de nos marchandises, en particulier pour les produits stratégiques tels que les carburants et les denrées alimentaires », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

La sécurité nationale est également un enjeu majeur de cette initiative. En effet, le contrôle des flux de marchandises est essentiel pour lutter contre la contrebande et le trafic de produits illicites qui alimentent les groupes armés dans la région. BTL travaillera en étroite collaboration avec les forces de sécurité pour renforcer les contrôles aux frontières et sur les principaux axes de transport.

La création de BTL devrait également stimuler l’économie nationale en créant des emplois et en favorisant le développement des infrastructures de transport. Le gouvernement espère ainsi attirer les investisseurs étrangers et renforcer la position du Burkina Faso comme hub logistique régional.

Les opérations de BTL devraient débuter dans les prochains mois, avec l’acquisition de la flotte de camions et la construction des premiers entrepôts. Le gouvernement a d’ores et déjà alloué un budget de 50 milliards de francs CFA pour le lancement de la société.

Adama B.