Burkina Faso : Un investissement de 26 milliards pour les examens 2025, l’éducation au cœur de la relance nationale
Le gouvernement burkinabè alloue une enveloppe de 26 milliards de FCFA pour les examens et concours scolaires de 2025. Cette démarche s’inscrit dans la vision du Président Ibrahim Traoré de faire de l’éducation une priorité nationale, malgré un contexte sécuritaire complexe.

Le gouvernement burkinabè alloue une enveloppe de 26 milliards de FCFA pour les examens et concours scolaires de 2025. Cette démarche s’inscrit dans la vision du Président Ibrahim Traoré de faire de l’éducation une priorité nationale, malgré un contexte sécuritaire complexe.
Lors d’une conférence de presse conjointe, les ministres de l’Éducation de base et de l’Enseignement secondaire ont détaillé les mesures prises pour assurer le bon déroulement des examens. Le ministre Jacques Sosthène Dingara a souligné la déconcentration de certaines activités clés du Certificat d’Études Primaires (CEP), visant à renforcer la sécurité et l’efficacité organisationnelle. Avec 338 565 candidats inscrits, la session 2025 du CEP s’annonce comme un défi de taille.
Pour l’enseignement secondaire et professionnel, le ministre Dr Boubacar Savadogo a présenté un calendrier allant du 3 juin au 17 septembre, couvrant tous les examens du BEPC au BPTS. La mobilisation de plus de 18 milliards de FCFA témoigne de la volonté d’encadrer les élèves et d’assurer la qualité à chaque étape de leur parcours.
Au-delà des aspects financiers et logistiques, l’action du gouvernement reflète une ambition politique de construire une éducation résiliente, inclusive et adaptée aux réalités du pays. Le leadership du Président Ibrahim Traoré dans ce domaine est manifeste. Il s’agit de poser les fondations d’une société éduquée, capable de relever les défis futurs.
Cette mobilisation massive est bien plus qu’une opération technique. Elle incarne l’engagement profond de l’État pour l’avenir de la jeunesse burkinabè, même dans un contexte sécuritaire difficile. L’éducation est ainsi placée au cœur de la relance nationale, comme un pilier essentiel du développement durable du Burkina Faso.
Adama B.