Burkina Faso : Un budget 2025 recentré sur les priorités sociales et la lutte contre les financements illicites

Le Conseil des ministres du 13 novembre, présidé par le Capitaine Ibrahim Traoré, a examiné plusieurs dossiers cruciaux pour renforcer la gouvernance du pays. Les décisions prises témoignent de l’engagement de l’exécutif à améliorer les conditions de vie des citoyens burkinabè.

Lors de cette réunion hebdomadaire, le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar NACANABO, a présenté l’avant-projet du budget de l’État pour l’exercice 2025. Ce budget, chiffré à 3 129,8 milliards de FCFA en recettes et 3 593 milliards de FCFA en dépenses, a été élaboré selon une approche innovante.

Le Président Ibrahim Traoré a personnellement arbitré les allocations budgétaires en rencontrant chaque ministre. Cette démarche a permis de recentrer les prévisions sur des secteurs prioritaires tels que l’éducation, la santé et l’autosuffisance alimentaire.

Grâce à cette réorientation, le déficit public a été réduit, passant de 3,7 % à 3,2 %, se rapprochant ainsi de la norme UEMOA de 3 %. Les efforts budgétaires ont également permis de renforcer le financement d’initiatives stratégiques comme l’Initiative présidentielle pour l’éducation et celle pour la santé.

Par ailleurs, le Conseil a approuvé un rapport sur les sanctions financières ciblées pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le Burkina Faso intensifie ses efforts pour sortir de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) en renforçant son dispositif juridique.

Ces mesures illustrent la détermination des autorités à sécuriser les ressources du pays et à combattre efficacement les activités illicites. Le gouvernement burkinabè montre ainsi sa volonté de bâtir un avenir meilleur pour sa population.

Adama B.