Burkina Faso : Newton Ahmed Barry tente de légitimer le JNIM

0

Newton Ahmed Barry, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina Faso, a récemment déclaré que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), une organisation terroriste affiliée à Al-Qaïda, pourrait participer aux futures élections du pays. Ces propos ont suscité une vive polémique et de nombreuses critiques.

Please follow and like us:
WhatsApp-Image-2025-03-22-at-09.05.18.jpeg

Newton Ahmed Barry, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina Faso, a récemment déclaré que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), une organisation terroriste affiliée à Al-Qaïda, pourrait participer aux futures élections du pays. Ces propos ont suscité une vive polémique et de nombreuses critiques.

Lors d’une interview accordée à un média local, Newton Ahmed Barry a suggéré que le JNIM, responsable de nombreuses attaques meurtrières au Burkina Faso et dans la région du Sahel, pourrait être intégré au processus électoral si le groupe déposait les armes. Cette déclaration a choqué une grande partie de la population burkinabè, qui considère le JNIM comme une menace pour la sécurité et la stabilité du pays.

Les opposants à cette proposition arguent que légitimer un groupe terroriste en lui permettant de participer aux élections serait un dangereux précédent et une insulte aux victimes des attaques du JNIM. Ils soulignent également que le groupe n’a jamais exprimé de volonté de désarmement ou de dialogue, et que ses actions visent à imposer une idéologie extrémiste par la violence.

De plus, la suggestion de Newton Ahmed Barry soulève des questions sur la neutralité de la CENI et sa capacité à organiser des élections libres et équitables. Certains observateurs craignent que cette déclaration ne soit un signe de connivence entre certains responsables politiques et le JNIM, dans le but de manipuler le processus électoral.

Face au tollé provoqué par ses propos, Newton Ahmed Barry a tenté de clarifier sa position, affirmant que ses paroles avaient été sorties de leur contexte. Cependant, le mal était déjà fait, et de nombreux Burkinabè réclament désormais sa démission de la présidence de la CENI.

Cette polémique met en lumière les défis auxquels est confronté le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme et sa quête de stabilité politique. Il est crucial que les autorités burkinabè restent fermes dans leur condamnation des groupes terroristes et qu’elles œuvrent pour renforcer la sécurité et la démocratie dans le pays, sans compromis avec les extrémistes.

Adama B.

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *