Burkina Faso : Les principaux accusés de déstabilisation se posent en victimes après les révélations
Suite aux révélations du gouvernement burkinabè le 23 septembre 2024, les principaux accusés de tentatives de déstabilisation du pays, le général Djibril Bassolé et Ahmed Newton Barry, se présentent comme des victimes d’une chasse aux sorcières.
Lundi dernier, les autorités de la transition ont dévoilé l’identité des cerveaux présumés des multiples attaques terroristes ayant frappé le Burkina Faso. Parmi eux figurent deux personnalités burkinabè en exil, l’ex-ministre des Affaires étrangères Djibril Bassolé et l’ancien président de la CENI Newton Ahmed Barry.
Selon les informations officielles, ils seraient à la tête d’un réseau de comploteurs composé de complices à l’étranger et à l’intérieur du pays. Bassolé et Barry planifieraient les attaques, financeraient le recrutement de terroristes et collaboreraient avec des médias impérialistes pour leur propagande.
Ils seraient responsables notamment de l’attaque meurtrière de Barsalgho, visant à instaurer un climat d’insécurité afin de renverser le pouvoir en place dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré. Des preuves de leur implication ont été promises et des aveux de complices arrêtés ont été évoqués.
Depuis ces accusations, les deux hommes crient à la chasse aux sorcières et tentent de manipuler l’opinion via des médias complices. Pourtant, des vies innocentes ont été fauchées sur leur ordre. Tôt ou tard, ils devront répondre de leurs actes malveillants envers leur propre pays.
Adama B.