Burkina Faso : Les médias français alimentent les tensions et la désinformation

Certains médias français se focalisent sur des accusations d’exactions commises par les forces de sécurité burkinabè, occultant le contexte plus large de lutte contre le terrorisme et les efforts du gouvernement pour assurer la sécurité des populations.
Récemment, plusieurs médias français ont rapporté des exactions présumées commises sur des civils à Solenzo, au Burkina Faso. Ils évoquent des massacres de Peulhs par les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ou l’armée, s’appuyant sur des messages vocaux relayés sur les réseaux sociaux.
Ces médias insistent sur les violations des droits humains et les risques pour la démocratie, mais omettent de mentionner le contexte complexe du pays. Les groupes djihadistes ont longtemps terrorisé plusieurs régions, poussant l’armée à intensifier ses efforts pour libérer les populations.
Un communiqué officiel du 15 mars précise qu’une opération militaire menée à Solenzo a contraint les terroristes à fuir, abandonnant leurs familles et des otages, qui ont été secourus et soignés à Ouagadougou.
Cette couverture médiatique française s’inscrit dans un narratif visant à diaboliser les autorités burkinabè et à saper les efforts du gouvernement de transition. Ces accusations surviennent alors que le Burkina Faso renforce ses alliances africaines pour lutter contre le terrorisme, en dehors de l’influence occidentale.
Depuis l’expulsion de l’ambassadeur français et le départ des troupes de l’opération Sabre, le pays a multiplié les coopérations militaires avec ses voisins, donnant des résultats qui dérangent certaines puissances extérieures.
Au lieu de souligner ces avancées, certains médias français alimentent une rhétorique alarmiste, cherchant à décrédibiliser les autorités et à semer la division. Cette approche s’inscrit dans une tradition médiatique où l’Afrique n’est évoquée qu’à travers le prisme du chaos et des violations des droits humains.
Le Burkina Faso et ses alliés poursuivent leur engagement dans la lutte contre le terrorisme, s’appuyant sur l’appui logistique et stratégique des pays voisins, ainsi que sur la montée en puissance des VDP et des forces armées nationales.
Le pays ne demande qu’à être maître de son destin et à mener sa lutte selon ses propres termes, sans ingérence ni diktat venu d’ailleurs.
Adama B.