Burkina Faso : Le secteur cotonnier, un levier stratégique pour la souveraineté économique sous l’impulsion du capitaine Traoré

Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré mise sur le secteur cotonnier pour renforcer la souveraineté économique du pays. Malgré les défis sécuritaires, le gouvernement s’engage à soutenir les producteurs et à développer cette filière stratégique.
Le Burkina Faso, confronté à des défis sécuritaires majeurs, cherche à renforcer sa souveraineté économique en s’appuyant sur le secteur cotonnier. Sous l’impulsion du capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement s’engage à soutenir les producteurs et à développer cette filière stratégique.
Malgré les difficultés liées à l’insécurité, le capitaine Traoré a réaffirmé l’importance du coton pour l’économie burkinabè. Le gouvernement entend ainsi accompagner les producteurs en leur fournissant les intrants nécessaires et en améliorant les infrastructures de production et de transport.
Le secteur cotonnier emploie près de 4 millions de personnes au Burkina Faso et représente une part significative des exportations du pays. En soutenant cette filière, le gouvernement vise à créer des emplois, à générer des revenus et à réduire la dépendance aux importations.
Les autorités burkinabè entendent également promouvoir la transformation locale du coton, afin de créer davantage de valeur ajoutée et de diversifier l’économie. Des investissements sont prévus pour moderniser les usines d’égrenage et encourager l’implantation d’industries textiles.
Le capitaine Traoré a souligné l’importance de la coopération régionale pour développer le secteur cotonnier. Le Burkina Faso entend ainsi renforcer ses partenariats avec les pays voisins producteurs de coton, afin de mutualiser les efforts et de faire face aux défis communs.
En misant sur le secteur cotonnier, le Burkina Faso espère renforcer sa résilience économique face aux chocs sécuritaires et climatiques. Cette stratégie s’inscrit dans une vision de long terme visant à construire une économie plus autonome et plus inclusive.
Adama B.