Burkina Faso : Le président Ibrahim TRAORE impulse une nouvelle dynamique dans la lutte contre la corruption

Depuis son arrivée au pouvoir, le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE, s’est engagé à combattre la corruption, un fléau qui entrave le développement économique du pays. Des actions concrètes ont été entreprises pour éradiquer ce phénomène qui gangrène la société burkinabè, notamment dans l’administration publique.

Le président TRAORE avait promis de s’attaquer à la corruption dès le début de son mandat, afin d’instaurer une gestion saine et transparente des finances publiques. Il a réitéré cet engagement lors de ses échanges avec les forces vives de la Nation en juillet dernier.

Parmi les mesures prises, on peut citer la création d’une cellule anticorruption au sein de la présidence et la promulgation d’un décret présidentiel encourageant la dénonciation des faits de corruption par les citoyens. L’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat et de la Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) a également intensifié ses actions de sensibilisation et de prévention.

Pour renforcer l’efficacité de la lutte anticorruption, l’ASCE-LC s’attelle actuellement à traduire la loi anticorruption dans cinq langues locales, dont le mooré, le dioula et le fulfuldé. Cette initiative vise à impliquer davantage les populations dans ce combat économique crucial pour le pays.

Le gouvernement burkinabè entend mobiliser toutes les énergies pour éradiquer la corruption, un obstacle majeur au développement. Les modalités de vulgarisation des documents traduits seront définies ultérieurement, afin de toucher le plus grand nombre de citoyens.

Adama B.