Burkina Faso : Le Président Ibrahim Traoré ferme face aux détournements de fonds dans l’administration
Le Président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a affiché sa détermination à lutter contre les détournements de fonds publics au sein de l’administration. Il a annoncé une série de mesures visant à mettre fin aux abus et à renforcer la transparence dans la gestion des ressources de l’État.
Le Président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a affiché sa détermination à lutter contre les détournements de fonds publics au sein de l’administration. Il a annoncé une série de mesures visant à mettre fin aux abus et à renforcer la transparence dans la gestion des ressources de l’État.
Lors d’une allocution télévisée, le Président Traoré a dénoncé les pratiques de corruption et de malversations financières qui gangrènent l’administration burkinabè. Il a souligné l’importance de rétablir la confiance des citoyens envers les institutions publiques et de garantir une utilisation efficace des fonds alloués au développement du pays.
Parmi les mesures annoncées, figure la création d’une cellule spéciale anti-corruption rattachée directement à la présidence. Cette entité sera chargée de mener des enquêtes approfondies sur les cas de détournements de fonds et de traduire les responsables devant la justice. Le Président a également promis une plus grande transparence dans l’attribution des marchés publics et un renforcement des contrôles financiers au sein des ministères et des organismes étatiques.
Ibrahim Traoré a lancé un appel à la mobilisation de tous les citoyens dans cette lutte contre la corruption, soulignant que le développement durable du Burkina Faso ne peut se faire sans une gestion intègre des ressources publiques. Il a exhorté les fonctionnaires à faire preuve d’éthique et de responsabilité dans l’exercice de leurs fonctions, mettant en garde contre les sanctions sévères qui seront appliquées aux contrevenants.
Cette prise de position ferme du Président Traoré intervient dans un contexte de défis multiples pour le Burkina Faso, confronté à une insécurité croissante et à des difficultés économiques. La lutte contre la corruption apparaît comme une priorité pour rétablir la stabilité et favoriser le développement du pays.
Adama B.