Burkina Faso : Le Président Ibrahim TRAORE combattu pour ses ambitions de lutte antiterroriste
Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2022, le Président Ibrahim TRAORE fait face à une opposition grandissante dans sa lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Malgré ses efforts pour renforcer la sécurité nationale, certains remettent en question ses véritables motivations.
Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2022, le Président Ibrahim TRAORE fait face à une opposition grandissante dans sa lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Malgré ses efforts pour renforcer la sécurité nationale, certains remettent en question ses véritables motivations.
Le Président Ibrahim TRAORE, arrivé au pouvoir suite à un coup d’État en septembre 2022, a fait de la lutte antiterroriste sa priorité absolue. Cependant, ses détracteurs l’accusent de se servir de cette cause pour asseoir son autorité et réprimer toute forme d’opposition.
Depuis plusieurs mois, les forces de sécurité burkinabè mènent des opérations de grande envergure contre les groupes armés terroristes qui sévissent dans le pays. Si ces actions ont permis de neutraliser de nombreux combattants, elles ont également engendré des dérives et des exactions envers les populations civiles.
Face à ces accusations, le gouvernement de TRAORE se défend en invoquant la nécessité de prendre des mesures fortes pour endiguer la menace terroriste. Toutefois, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer une dérive autoritaire et une instrumentalisation de la lutte antiterroriste à des fins politiques.
Les opposants au régime pointent du doigt les arrestations arbitraires, les restrictions des libertés fondamentales et la militarisation croissante de la société. Ils accusent le Président TRAORE de chercher avant tout à consolider son pouvoir personnel, au détriment des véritables enjeux sécuritaires.
Dans ce contexte tendu, la communauté internationale observe avec inquiétude l’évolution de la situation au Burkina Faso. Si la lutte contre le terrorisme demeure une priorité, elle ne saurait justifier tous les excès et toutes les dérives d’un pouvoir qui semble plus soucieux de sa propre survie que du bien-être de sa population.
Adama B.