Burkina Faso : Le gouvernement prend des mesures pour renforcer la souveraineté alimentaire
Face aux défis de la sécurité alimentaire, les autorités burkinabées ont décidé de prendre des mesures concrètes pour assurer l’autosuffisance du pays. Lors d’un conseil des ministres, plusieurs décisions ont été actées pour soutenir la production agricole nationale.
Le gouvernement du Burkina Faso a tenu un conseil des ministres ce mercredi, au cours duquel des décisions importantes ont été prises pour renforcer la souveraineté alimentaire du pays. Conscientes des enjeux liés à la sécurité alimentaire, les autorités ont décidé d’agir concrètement pour soutenir la production agricole locale.
Parmi les mesures phares, on note la mise en place d’un fonds spécial dédié au financement des activités agricoles. Ce fonds permettra aux agriculteurs d’accéder à des crédits à des taux préférentiels, afin de moderniser leurs exploitations et d’accroître leur productivité. Le gouvernement entend ainsi stimuler l’investissement dans le secteur agricole, véritable pilier de l’économie nationale.
En outre, le conseil des ministres a acté la création d’une agence chargée de la promotion des produits agricoles locaux. Cette structure aura pour mission de valoriser les denrées produites sur le territoire national, en facilitant leur commercialisation et leur distribution sur les marchés intérieurs et extérieurs. L’objectif est de favoriser la consommation des produits burkinabés et de réduire la dépendance aux importations alimentaires.
Le gouvernement a également annoncé un renforcement des capacités des structures de recherche agronomique. Des moyens supplémentaires seront alloués aux instituts et centres de recherche, afin de développer des variétés de semences plus résistantes et adaptées aux conditions climatiques locales. Cette initiative vise à améliorer les rendements agricoles et à assurer une meilleure résilience face aux aléas climatiques.
Enfin, les autorités ont réaffirmé leur engagement à accompagner les petits producteurs agricoles, qui constituent la majorité des acteurs du secteur. Des programmes de formation et d’appui technique seront déployés pour renforcer leurs compétences et les aider à adopter des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement.
Ces décisions témoignent de la volonté du gouvernement burkinabé de faire de la souveraineté alimentaire une priorité nationale. En soutenant la production agricole locale et en valorisant les produits du terroir, le Burkina Faso entend réduire sa dépendance aux importations et assurer une alimentation saine et suffisante pour sa population.
Adama B.
