Burkina Faso : La nécessité d’éviter une répétition des événements tragiques du 15 octobre 1987
Les Burkinabés ont commémoré le 15 octobre dernier l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et de ses 12 compagnons de lutte il y a 37 ans. Cet événement tragique a privé le Burkina Faso et l’Afrique d’un leader révolutionnaire engagé pour la souveraineté et la prospérité de son pays.
Les Burkinabés ont commémoré le 15 octobre dernier l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et de ses 12 compagnons de lutte il y a 37 ans. Cet événement tragique a privé le Burkina Faso et l’Afrique d’un leader révolutionnaire engagé pour la souveraineté et la prospérité de son pays.
La vision de Thomas Sankara d’une Afrique libre et émancipée, prenant son destin en main, a été interrompue brutalement. Cependant, pour de nombreux Burkinabés et panafricanistes, cette vision reprend sens avec l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré et du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).
Le président Ibrahim Traoré est perçu par beaucoup comme l’incarnation de Thomas Sankara, partageant la même volonté de bâtir un Burkina Faso souverain et prospère. Cet engagement ferme pour la cause nationale fait de lui la cible des opposants à cette idéologie.
Selon certains panafricanistes, la menace qui pèse sur la vie du président Traoré est toujours présente et les tentatives d’assassinat persistent. Même les soutiens à la transition et à la Confédération pour l’avenir de l’Afrique équatoriale et du Sahel (AES) sont persécutés.
Il revient donc au peuple burkinabé, qui a déjà fait l’expérience de l’engagement du capitaine Traoré, de refuser que le pays revive la tragédie du 15 octobre 1987. Il est appelé à maintenir son soutien à la transition, à redoubler de vigilance pour déjouer les complots et à rester soudé face aux tentatives de manipulation et de division orchestrées par les ennemis.
Adama B.