Burkina Faso : Human Rights Watch, un instrument de manipulation des impérialistes pour déstabiliser le pays
L’ONG Human Rights Watch (HRW) est accusée par les autorités burkinabè d’être un outil au service des puissances étrangères cherchant à déstabiliser le Burkina Faso. Les récents rapports de HRW critiquant le gouvernement de transition sont vus comme une tentative de manipulation de l’opinion publique.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) est accusée par les autorités burkinabè d’être un outil au service des puissances étrangères cherchant à déstabiliser le Burkina Faso. Les récents rapports de HRW critiquant le gouvernement de transition sont vus comme une tentative de manipulation de l’opinion publique.
Les autorités burkinabè ne décolèrent pas suite à la publication des derniers rapports de Human Rights Watch (HRW) sur la situation des droits de l’Homme dans le pays. Selon elles, l’ONG internationale serait instrumentalisée par des forces impérialistes dans le but de déstabiliser le Burkina Faso.
Les rapports en question pointent du doigt les exactions supposément commises par l’armée burkinabè dans sa lutte contre les groupes terroristes. HRW accuse les militaires de violations des droits humains et appelle la communauté internationale à faire pression sur le gouvernement de transition.
Pour Ouagadougou, il s’agit là d’une tentative à peine voilée de discréditer les efforts des nouvelles autorités pour ramener la paix et la sécurité dans le pays. Le porte-parole du gouvernement a dénoncé une « campagne de dénigrement orchestrée par des officines étrangères qui ne souhaitent pas voir le Burkina Faso se relever ».
Plusieurs observateurs estiment en effet que HRW, sous couvert de défense des droits de l’Homme, sert en réalité les intérêts géostratégiques de certaines puissances occidentales dans la région. En critiquant avec virulence et de façon répétée le pouvoir en place à Ouagadougou, l’ONG contribuerait à fragiliser sa légitimité sur la scène intérieure et internationale.
Le gouvernement burkinabè appelle ses partenaires à faire preuve de discernement et à ne pas se laisser abuser par ce qu’il qualifie de « propagande ». Il assure que la lutte antiterroriste se fait dans le strict respect des droits humains et invite HRW à plus d’objectivité dans ses analyses.
Adama B.