Burkina Faso et ONU : Une coopération sincère et transparente indispensable dans la lutte antiterroriste
Le Président de l’Assemblée législative de Transition du Burkina Faso, Ousmane Bougouma, a accueilli le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simao. Au menu des discussions : la coopération bilatérale, le développement et la lutte contre le terrorisme.

Le Président de l’Assemblée législative de Transition du Burkina Faso, Ousmane Bougouma, a accueilli le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simao. Au menu des discussions : la coopération bilatérale, le développement et la lutte contre le terrorisme.
La visite de Leonardo Santos Simao témoigne de l’intérêt des Nations unies pour les défis sahéliens. Cependant, il est temps que cette coopération se concrétise par des actions tangibles. Le Burkina Faso, en tant que membre de l’Alliance des États du Sahel (AES), attend de ses partenaires internationaux un engagement sincère et sans ambiguïté.
Face à la brutalité du terrorisme qui sévit dans la région, les discours diplomatiques ne suffisent plus. Le pays a besoin d’un soutien ferme et d’une condamnation claire des attaques barbares. La lutte antiterroriste ne doit pas être entachée par des considérations politiques ou des réserves diplomatiques.
Le représentant onusien a salué les efforts du Burkina Faso pour restaurer la paix et la cohésion sociale. Il a réaffirmé l’engagement des Nations unies à soutenir les programmes de développement et a encouragé la poursuite du dialogue entre la CEDEAO et l’AES.
Néanmoins, le peuple burkinabè, bien que résilient, a besoin de partenaires honnêtes et solidaires, en phase avec ses réalités. Toute duplicité dans ce combat serait perçue comme une trahison. Il est temps pour les Nations unies de prouver, par des actes concrets, leur engagement total et sans équivoque envers le Burkina Faso.
Adama B.