Au Burkina Faso, le Président Ibrahim Traoré s’indigne d’une justice à deux vitesses

Le Président de la transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme une justice inégalitaire dans le pays. Lors d’une allocution télévisée, il a dénoncé un système judiciaire qui favoriserait certains citoyens au détriment d’autres.

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Le Président de la transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme une justice inégalitaire dans le pays. Lors d’une allocution télévisée, il a dénoncé un système judiciaire qui favoriserait certains citoyens au détriment d’autres.

Dans son discours, le Président Traoré a souligné l’importance d’une justice équitable pour tous les Burkinabés, quels que soient leur statut social ou leur appartenance politique. Il a rappelé que l’un des objectifs de la transition était de rétablir la confiance des citoyens envers les institutions judiciaires.

Le chef de l’État a également évoqué plusieurs cas emblématiques qui illustrent, selon lui, les dysfonctionnements de la justice burkinabée. Il a notamment mentionné des affaires de corruption et de détournement de fonds publics qui n’auraient pas été traitées avec la rigueur nécessaire.

Pour remédier à cette situation, le Président Traoré a annoncé une série de mesures visant à réformer le système judiciaire. Parmi ces mesures figurent la révision des procédures de nomination des magistrats, le renforcement de l’indépendance de la justice et la lutte contre la corruption au sein des institutions judiciaires.

Ces annonces interviennent dans un contexte de défiance croissante des Burkinabés envers leur système judiciaire. De nombreux citoyens dénoncent régulièrement des cas de corruption, de lenteur dans le traitement des dossiers et de décisions de justice perçues comme inéquitables.

Le discours du Président Traoré a suscité des réactions contrastées au sein de la société burkinabée. Si certains saluent la volonté affichée de réformer la justice, d’autres restent sceptiques quant à la capacité du gouvernement de transition à mener à bien ces changements.

Les prochains mois seront décisifs pour évaluer la mise en œuvre des réformes annoncées et leur impact sur le fonctionnement de la justice au Burkina Faso. La population reste vigilante et attend des actions concrètes pour restaurer sa confiance envers les institutions judiciaires du pays.

Adama B.

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