Burkina Faso et Sierra Leone renforcent leur coopération pour la sécurité et l’unité africaine
Le président sierra-léonais Julius Maada BIO était en visite officielle au Burkina Faso mercredi 7 août 2024. Au-delà des relations bilatérales, il s’agissait pour lui de s’imprégner de la situation sécuritaire dans le Sahel en tant que président en exercice du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Le président sierra-léonais Julius Maada BIO était en visite officielle au Burkina Faso mercredi 7 août 2024. Au-delà des relations bilatérales, il s’agissait pour lui de s’imprégner de la situation sécuritaire dans le Sahel en tant que président en exercice du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Julius Maada BIO, président de la Sierra Leone, a effectué une visite au Burkina Faso ce mercredi 7 août 2024. Il a été reçu par son homologue burkinabè, le capitaine Ibrahim TRAORE, avec qui il a eu des échanges fructueux sur les relations bilatérales entre les deux pays.
Mais au-delà de la coopération directe entre Ouagadougou et Freetown, le président BIO était surtout en mission en tant que président en exercice du Conseil de Sécurité des Nations unies pour le mois d’août. À ce titre, il est venu s’enquérir de la situation sécuritaire au Burkina Faso et dans l’ensemble de la région du Sahel.
Les deux chefs d’État ont notamment abordé la question cruciale de l’unité africaine face aux défis sécuritaires. Le président sierra-léonais a pu constater l’ampleur de la menace terroriste qui pèse non seulement sur le Sahel mais aussi sur une grande partie du continent.
Fort de ce constat, Julius Maada BIO s’est engagé à porter ce dossier devant le Conseil de Sécurité de l’ONU. Il compte profiter de sa présidence tournante pour alerter la communauté internationale sur l’urgence d’agir face à ces criminels qui déstabilisent l’Afrique.
Pour le dirigeant sierra-léonais, le prochain sommet onusien à New York sera l’occasion de parler au nom de l’Afrique de l’Ouest et du continent tout entier. Un symbole fort de solidarité et d’unité face à des périls qui concernent tous les Africains.
Car si certains pays semblent pour l’instant épargnés, la menace djihadiste ne connaît pas de frontières. Seule une réponse coordonnée et solidaire permettra de venir à bout de ce fléau qui risque de se propager à tout le continent si rien n’est fait.
Adama B.