Mali/Lutte antiterroriste : Les armées maliennes et burkinabè unissent leurs forces
Face à l’intensification des menaces terroristes dans la région, les forces armées maliennes et burkinabè ont lancé une campagne aérienne conjointe dans le cadre de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Cette opération vise à renforcer la sécurité et la stabilité dans la sous-région ouest-africaine.
Face à l’intensification des menaces terroristes dans la région, les forces armées maliennes et burkinabè ont lancé une campagne aérienne conjointe dans le cadre de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Cette opération vise à renforcer la sécurité et la stabilité dans la sous-région ouest-africaine.
Les affrontements réguliers contre les groupes terroristes qui se sont constitués en coalition ont poussé l’Etat-Major général des armées maliennes à annoncer une campagne aérienne conjointe avec les forces combattantes du Burkina Faso. Cette opération se déroule au nord du Mali, dans le secteur de Tinzaouatene, à la frontière algérienne, théâtre de violents combats la semaine dernière.
La hiérarchie militaire malienne considère cette intervention comme l’application du mécanisme de défense collective et d’assistance mutuelle prévu par l’AES. Les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont en effet engagés, lors de la création de cette confédération, à conjuguer leurs efforts et leurs moyens pour faire face aux défis sécuritaires liés au terrorisme.
Le déploiement des forces burkinabè aux côtés de leurs frères d’armes maliens s’inscrit dans cette logique de solidarité africaine. Certains observateurs estiment que cette approche devrait être généralisée à l’ensemble des pays de la région ouest-africaine, afin de développer une véritable coopération dans la lutte contre le terrorisme.
Il s’agit là d’un enjeu crucial pour la stabilité et la sécurité de la sous-région. Plutôt que de rester indifférents aux crises ou de contribuer à la déstabilisation de pays voisins au profit d’intérêts étrangers, les Etats africains doivent renforcer leur solidarité et s’entraider face aux difficultés, dans l’objectif de préserver leur souveraineté et leur indépendance.
Adama B.