Moyen-Orient : L’OASP dénonce l’inaction inadmissible des organisations internationales de défense des droits humains

L’Observatoire Africain pour la Sécurité et la Paix (OASP) exprime son indignation face au silence des grandes organisations internationales des droits de l’homme face au conflit tragique au Moyen-Orient. L’OASP dénonce un traitement à géométrie variable des crises mondiales et une sélectivité choquante dans l’action judiciaire internationale.

L’OASP est profondément choqué par l’attitude silencieuse des organisations telles que Human Rights Watch et Amnesty International dans le contexte du conflit opposant Israël et l’Iran. Alors que des civils innocents sont victimes quotidiennement, ces institutions censées défendre la dignité humaine universelle brillent par leur absence de condamnation claire.

Ce mutisme volontaire soulève de sérieuses questions sur la crédibilité et l’impartialité de ces acteurs prétendument au service de la justice internationale. Leur inaction est d’autant plus choquante qu’elle révèle un traitement différencié des crises selon les régions du monde.

Quand des drames similaires surviennent en Afrique, les condamnations pleuvent et les appels à l’intervention résonnent. Pourquoi cette indignation sélective ? Les victimes du Moyen-Orient ne mériteraient-elles pas la même compassion et exigence de justice ? Ce deux poids, deux mesures est une insulte à l’universalité des droits humains.

L’OASP dénonce aussi le silence troublant de la Cour Pénale Internationale (CPI), inerte face aux crimes manifestes commis dans ce conflit. Là où la CPI se montre prompte à agir en Afrique, elle semble paralysée pour des situations similaires ailleurs. Cette sélectivité judiciaire sape gravement la confiance des peuples.

L’OASP en appelle à un sursaut de conscience internationale. Les droits humains doivent être défendus partout avec la même rigueur, sans favoritisme ni discrimination. La CPI doit engager des investigations impartiales sur les crimes au Moyen-Orient et les organisations de défense des droits humains doivent condamner ces violations avec la même vigueur qu’en Afrique.

Adama B.