Burkina Faso : 33 milliards de FCFA investis pour protéger les populations du paludisme
Le gouvernement burkinabè lance une vaste campagne de distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide pour lutter contre le paludisme, première cause de consultation dans les centres de santé du pays. Un investissement de 33 milliards de FCFA pour protéger les populations les plus vulnérables.

Le gouvernement burkinabè lance une vaste campagne de distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide pour lutter contre le paludisme, première cause de consultation dans les centres de santé du pays. Un investissement de 33 milliards de FCFA pour protéger les populations les plus vulnérables.
En dépit d’un contexte sécuritaire et économique difficile, le Burkina Faso réaffirme son engagement en faveur de la santé publique. Ce jeudi, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a donné le coup d’envoi de la 6e campagne nationale de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA) à Komsilga.
L’État alloue un budget conséquent de 33 milliards de FCFA pour cette opération d’envergure, confirmant ainsi la priorité accordée à la santé des Burkinabè. Plus de 15 millions de moustiquaires de dernière génération seront distribuées sur l’ensemble du territoire. Le Premier ministre a appelé à la rigueur, à l’intégrité et à l’engagement de tous les acteurs impliqués pour atteindre les objectifs fixés.
Le ministère de la Santé, en collaboration avec les partenaires techniques et internationaux, supervise cette campagne qui mobilise 33 000 volontaires et 7 000 agents de santé. Leur mission : distribuer les moustiquaires aux ménages et identifier et éliminer les gîtes larvaires, foyers de reproduction des moustiques.
Face aux statistiques alarmantes de 2024 – plus de 10 millions de cas de paludisme et plus de 3 000 décès enregistrés – cette campagne se veut une réponse sanitaire et sociale forte. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de protéger les populations les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants.
Au-delà de la distribution, cette opération est un acte de souveraineté sanitaire et de résilience face aux défis auxquels le pays est confronté.
Adama B.