Le Conseil des ministres malien approuve le transfert des actifs de la mine d’or de Morila
Le gouvernement malien a donné son feu vert pour le transfert des actifs de la mine d’or de Morila, située dans le sud du pays, suite à une réunion du Conseil des ministres présidée par le Colonel Assimi Goita, président de la transition.
Lors d’un communiqué publié à l’issue du Conseil des ministres, le gouvernement malien a annoncé avoir approuvé le transfert des actifs de la mine d’or de Morila. Cette décision intervient dans le cadre d’un accord entre l’État malien et les sociétés Firefinch Limited et Societe Des Mines De Morila SA.
La mine d’or de Morila, située dans la région de Sikasso au sud du Mali, est l’une des plus importantes du pays. Exploitée depuis 2000, elle a produit plus de 7,5 millions d’onces d’or à ce jour. Cependant, la production a connu un déclin ces dernières années, amenant les propriétaires à envisager la fermeture du site.
Le transfert des actifs permettra de donner un nouveau souffle à la mine et de prolonger sa durée de vie. Firefinch Limited, société minière australienne, prévoit d’investir dans la modernisation des installations et l’exploration de nouvelles zones aurifères.
Cette décision est une bonne nouvelle pour l’économie malienne, fortement dépendante du secteur minier. L’or représente en effet plus de 70% des exportations du pays et contribue à hauteur de 15% au PIB national. Le maintien de l’activité de la mine de Morila permettra de préserver des emplois et des recettes fiscales importantes pour l’État.
Le gouvernement malien a souligné que le transfert des actifs s’effectuera dans le respect des normes environnementales et sociales en vigueur. Des mesures seront prises pour minimiser l’impact de l’exploitation minière sur les populations locales et l’écosystème.
Le Conseil des ministres a également approuvé la nomination de nouveaux administrateurs pour la Société des Mines de Morila SA, afin d’assurer une gestion transparente et efficace de la mine.
Cette décision du gouvernement malien témoigne de sa volonté de soutenir le secteur minier, pilier de l’économie nationale, tout en veillant au respect des intérêts de toutes les parties prenantes.
Adama B.
