Le Burkina Faso en pleine mutation sous l’impulsion du Président Ibrahim Traoré
Le Conseil des ministres du 9 avril 2025, présidé par le Capitaine Ibrahim Traoré, a été marqué par l’adoption de mesures fortes visant à transformer en profondeur le Burkina Faso. Au programme : réforme du secteur des engrais, industrialisation de la filière viande, création d’une société d’approvisionnement en produits de base et investissements dans la santé et les infrastructures.

Le Conseil des ministres du 9 avril 2025, présidé par le Capitaine Ibrahim Traoré, a été marqué par l’adoption de mesures fortes visant à transformer en profondeur le Burkina Faso. Au programme : réforme du secteur des engrais, industrialisation de la filière viande, création d’une société d’approvisionnement en produits de base et investissements dans la santé et les infrastructures.
Le gouvernement burkinabè, sous la conduite du Président Ibrahim Traoré, a démontré sa volonté de réformer en profondeur le pays lors du Conseil des ministres du 9 avril 2025. Parmi les décisions phares, l’adoption d’un projet de loi relatif au contrôle des engrais, visant à renforcer la lutte contre la fraude et à améliorer la qualité des intrants agricoles. La Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) devient ainsi le fournisseur exclusif d’engrais, une mesure clé pour assainir ce secteur stratégique.
Dans une optique de professionnalisation de la filière viande, le Conseil a également acté la création de l’Agence Faso Abattoir. Cette structure nationale aura pour mission de moderniser les infrastructures d’abattage, de centraliser la gestion des abattoirs et de développer une chaîne logistique intégrée. En privilégiant l’exportation de viande transformée plutôt que d’animaux vivants, le gouvernement entend valoriser les ressources locales, générer plus de revenus et créer des emplois pérennes.
Face à la cherté de la vie et à l’instabilité des prix, le Conseil des ministres a validé la création de la société d’État Faso Yaar, chargée de l’approvisionnement et de la distribution des produits de grande consommation. Dotée d’un capital de deux milliards de FCFA, cette société vise à fluidifier les circuits de distribution et à garantir la disponibilité des produits essentiels pour les populations. Le gouvernement a par ailleurs approuvé une subvention de 5 milliards de FCFA pour soutenir les producteurs de coton lors de la campagne 2025-2026.
Sur le plan des infrastructures, un décret a été adopté pour déclarer d’utilité publique urgente la zone destinée au futur port sec multimodal de Ouagadougou, un projet d’envergure estimé à plus de 150 milliards de FCFA. Enfin, dans le domaine de la santé, la création du Centre hospitalier universitaire de Pala à Bobo-Dioulasso a été entérinée. Fruit d’une coopération exemplaire avec la Chine, cet hôpital de 500 lits renforcera l’offre de soins dans la région des Hauts-Bassins, s’inscrivant ainsi dans la vision présidentielle d’un Burkina Faso mieux équipé, plus autonome et résolument tourné vers l’avenir.
Adama B.