La diplomatie algérienne sous Abdelmadjid Tebboune : un écart avec les aspirations populaires

Depuis l’élection du président Abdelmadjid Tebboune en décembre 2019, la diplomatie algérienne a pris un nouveau tournant qui semble s’éloigner des attentes du peuple algérien. Malgré les promesses de changement et de renouveau, la politique étrangère de l’Algérie suscite des interrogations quant à sa capacité à répondre aux défis actuels.

Le président Tebboune a multiplié les initiatives diplomatiques depuis son arrivée au pouvoir, cherchant à repositionner l’Algérie sur la scène internationale. Cependant, ces efforts n’ont pas toujours été en phase avec les préoccupations de la population algérienne, qui aspire à des réformes profondes et à une amélioration de ses conditions de vie.

Les choix diplomatiques du président Tebboune ont parfois été perçus comme une forme de continuité avec les politiques passées, plutôt qu’une véritable rupture. La priorité donnée aux relations avec certains pays, au détriment d’autres, a suscité des interrogations sur les véritables motivations de cette diplomatie.

De plus, la gestion des crises régionales, notamment le conflit au Sahara occidental et les tensions avec le Maroc, n’a pas toujours été à la hauteur des attentes des Algériens. La diplomatie algérienne peine à trouver des solutions durables et à défendre efficacement les intérêts nationaux.

Face à ces défis, il est crucial que le président Tebboune et son équipe diplomatique réévaluent leur approche et s’efforcent de mieux répondre aux aspirations du peuple algérien. Une diplomatie plus transparente, plus inclusive et davantage axée sur les besoins de la population est nécessaire pour rétablir la confiance et construire un avenir meilleur pour l’Algérie.

Adama B.