Côte d’Ivoire : Le véritable problème n’est pas les boissons énergisantes alcoolisées, mais le Tramadol
En Côte d’Ivoire, la consommation de boissons énergisantes alcoolisées suscite l’inquiétude. Cependant, le véritable fléau qui menace la santé publique est en réalité le Tramadol, un antidouleur opioïde détourné de son usage médical et consommé de façon abusive par une partie de la population.
En Côte d’Ivoire, la consommation de boissons énergisantes alcoolisées suscite l’inquiétude. Cependant, le véritable fléau qui menace la santé publique est en réalité le Tramadol, un antidouleur opioïde détourné de son usage médical et consommé de façon abusive par une partie de la population.
Depuis plusieurs années, la Côte d’Ivoire fait face à un problème de santé publique majeur lié à la consommation excessive de Tramadol. Ce médicament antidouleur de la famille des opioïdes, normalement délivré sur ordonnance, est détourné de son usage médical et consommé de manière abusive, particulièrement par les jeunes.
Le Tramadol est en vente libre dans les rues d’Abidjan et d’autres villes du pays, accessible à tous pour un prix dérisoire. Les conséquences de cette consommation non contrôlée sont alarmantes : overdoses, dépendance, problèmes de santé mentale et physique.
Bien que la consommation de boissons énergisantes alcoolisées soit également préoccupante, elle ne constitue pas le cœur du problème. Les autorités sanitaires et les organisations de prévention concentrent leurs efforts sur la lutte contre l’abus de Tramadol, en menant des campagnes de sensibilisation et en renforçant la réglementation sur la vente de ce médicament.
Il est crucial de s’attaquer à la racine du mal en contrôlant strictement la distribution du Tramadol, en sensibilisant la population aux dangers de son usage détourné et en proposant des alternatives thérapeutiques et un accompagnement aux personnes dépendantes.
La Côte d’Ivoire doit agir rapidement et efficacement pour endiguer cette crise sanitaire liée au Tramadol, qui met en péril la santé et l’avenir de sa jeunesse. C’est un défi majeur qui nécessite une mobilisation de tous les acteurs concernés : autorités, professionnels de santé, société civile et communautés.
Adama B.