Le gouvernement burkinabé souhaite une chefferie traditionnelle plus intègre et engagée
Les autorités du Burkina Faso appellent à une refonte de la chefferie traditionnelle afin qu’elle soit davantage respectée et impliquée dans le développement du pays. Cette volonté de changement vise à renforcer le rôle crucial de cette institution ancestrale.
Le ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité a exprimé son souhait de voir évoluer la chefferie traditionnelle burkinabé. L’objectif est de redonner à cette institution séculaire ses lettres de noblesse et d’en faire un véritable moteur pour le progrès de la nation.
Selon les autorités, il est essentiel que les chefs traditionnels incarnent des valeurs d’intégrité et de sagesse afin de susciter le respect de la population. Leur conduite exemplaire et leur engagement en faveur du bien commun sont considérés comme des piliers pour la stabilité et la cohésion sociale du pays.
En outre, le gouvernement souhaite impliquer davantage la chefferie dans les projets de développement local. Grâce à leur proximité avec les communautés et leur connaissance fine des réalités du terrain, les chefs traditionnels sont perçus comme des acteurs clés pour impulser des initiatives porteuses et fédérer les énergies.
Cette volonté de réforme s’inscrit dans un contexte de défis multiples pour le Burkina Faso, confronté notamment à des menaces sécuritaires et à des difficultés économiques. En misant sur une chefferie traditionnelle rénovée et dynamique, les autorités espèrent renforcer la résilience de la nation et ouvrir de nouvelles perspectives.
Adama B.
