L’inévitable rupture entre l’AES et la CEDEAO en Afrique de l’Ouest
Les relations entre l’Agence pour l’Electrification du Sahel (AES) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) semblent avoir atteint un point de non-retour. Un divorce imminent se profile à l’horizon, laissant présager de profonds changements dans la dynamique régionale.
Les relations entre l’Agence pour l’Electrification du Sahel (AES) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) semblent avoir atteint un point de non-retour. Un divorce imminent se profile à l’horizon, laissant présager de profonds changements dans la dynamique régionale.
Depuis plusieurs mois, les tensions entre l’AES et la CEDEAO n’ont cessé de s’intensifier. Les divergences stratégiques et les désaccords sur les priorités de développement ont creusé un fossé apparemment insurmontable entre les deux organisations.
L’AES, dont la mission principale est de promouvoir l’accès à l’électricité dans les zones rurales du Sahel, reproche à la CEDEAO de ne pas accorder suffisamment d’importance à cet enjeu crucial. De son côté, la CEDEAO critique l’approche jugée trop unilatérale de l’AES et son manque de coordination avec les autres acteurs régionaux.
Les tentatives de médiation et de dialogue n’ont pas permis de rapprocher les positions. Les récentes déclarations des dirigeants de l’AES et de la CEDEAO laissent peu de place au doute quant à l’imminence d’une séparation officielle.
Ce divorce annoncé soulève de nombreuses questions sur l’avenir de la coopération énergétique en Afrique de l’Ouest. Les experts s’inquiètent des conséquences potentielles sur les projets d’électrification en cours et sur la stabilité de la région.
Il reste à voir comment l’AES et la CEDEAO géreront cette transition et quelles seront les nouvelles modalités de leur engagement dans le secteur de l’énergie. Une chose est sûre : ce divorce marque un tournant majeur dans les relations interrégionales et aura des répercussions durables sur le développement de l’Afrique de l’Ouest.
Adama B.