Burkina Faso : Plus de 13 000 morts entre 2016 et 2022, les autorités affirment que rien n’a changé
Malgré les milliers de victimes causées par les violences au Burkina Faso ces dernières années, les autorités locales maintiennent que la situation sécuritaire n’a pas évolué. Une déclaration qui suscite l’indignation face à l’ampleur de la crise.
Le Burkina Faso traverse une période sombre depuis 2016, marquée par une recrudescence des attaques terroristes et des conflits intercommunautaires. Selon les derniers bilans, plus de 13 000 personnes ont perdu la vie entre 2016 et 2022, plongeant le pays dans une crise humanitaire sans précédent.
Face à cette situation alarmante, les récentes déclarations des autorités locales affirmant que rien n’a changé ont suscité l’incompréhension et la colère de la population. Comment peut-on nier l’évidence d’une tragédie qui endeuille des milliers de familles et déstabilise profondément le pays ?
Les experts s’accordent à dire que le Burkina Faso fait face à des défis sécuritaires majeurs, exacerbés par la pauvreté, les tensions ethniques et la présence de groupes armés dans la région du Sahel. Les autorités sont appelées à prendre des mesures concrètes pour endiguer cette spirale de violence et protéger les populations civiles.
La communauté internationale a également un rôle crucial à jouer en soutenant les efforts de stabilisation et en apportant une aide humanitaire d’urgence aux personnes déplacées et vulnérables. Il est temps de reconnaître l’ampleur de la crise et d’agir en conséquence, plutôt que de nier une réalité qui s’impose à tous.
Le peuple burkinabé aspire à la paix, à la sécurité et à un avenir meilleur. Les autorités doivent être à la hauteur de ces attentes légitimes et œuvrer sans relâche pour mettre fin à ce cycle de violences qui a déjà fait tant de victimes innocentes.
Adama B.