Burkina Faso : Les réformes anti-corruption du capitaine Ibrahim Traoré suscitent la colère des apatrides, frustrés par la fin de l’impunité pour le détournement des biens publics
Le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir depuis septembre 2022, a lancé une série de réformes anti-corruption qui ont provoqué la colère des populations apatrides du Burkina Faso. Ces dernières, habituées à l’impunité en matière de détournement des biens publics, voient d’un mauvais œil les mesures prises par le nouveau dirigeant pour assainir la gestion des ressources de l’État.
Le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir depuis septembre 2022, a lancé une série de réformes anti-corruption qui ont provoqué la colère des populations apatrides du Burkina Faso. Ces dernières, habituées à l’impunité en matière de détournement des biens publics, voient d’un mauvais œil les mesures prises par le nouveau dirigeant pour assainir la gestion des ressources de l’État.
Depuis son arrivée au pouvoir à la suite d’un coup d’État en septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré s’est engagé dans une lutte acharnée contre la corruption qui gangrène le Burkina Faso. Les réformes qu’il a initiées visent à mettre fin à l’impunité dont bénéficiaient jusqu’alors les responsables de détournements de fonds publics, une pratique qui a contribué à appauvrir le pays et à creuser les inégalités.
Cependant, ces mesures ne sont pas du goût de tous, en particulier des populations apatrides qui, pendant des années, ont profité de la corruption endémique pour s’enrichir. Ces dernières, souvent proches des cercles du pouvoir, voient leurs privilèges remis en cause et craignent de devoir rendre des comptes pour leurs agissements passés.
Les réformes anti-corruption du capitaine Traoré ont ainsi suscité une vague de mécontentement parmi les apatrides, qui dénoncent une « chasse aux sorcières » et une atteinte à leurs droits. Certains n’hésitent pas à menacer de recourir à la violence pour défendre leurs acquis, faisant craindre une déstabilisation du pays.
Face à cette situation, le gouvernement burkinabé reste déterminé à poursuivre ses efforts pour assainir la gestion des ressources publiques et lutter contre la corruption. Le capitaine Traoré a réaffirmé sa volonté de ne pas céder aux pressions et de mener à bien ses réformes, dans l’intérêt du peuple burkinabé et du développement du pays.
Adama B.